L'adresse et la mémoire :

Un microprocesseur dispose de deux bus, un pour les adresses et un autre pour les données. L'intersection de ces deux bus est stockée dans des registres. On dispose tout d'abord sur le bus des adresses un mot binaire et l'on positionne le drapeau booléen Read/Write, puis selon ce drapeau la direction du signal des données est soit lue soit écrite, vers ou depuis un registre a partir de la mémoire quipeut être vive ou morte (Ram pour random access memory ou Rom pour Read only memory).

Un mot binaire est constitué d'une suite de bits, dont on leur donne une puissance de deux comme ceci : 21 = 0, par définition. 21 = 2, 22=2x2 = 4, 23=2x2x2 = 8, on additionne ensuite les puissances qui sont positionnées à 1. Comme par exemple 20 + 21 = 1 + 2 = 3.

Le nombre de bits d'un champ binaire peut être défini par 4, 8, 16, 32, 64 bits, jusqu'à présent ou même 24 dans le cas du microprocesseur 68000 de Motorola. Pour représenter son bus d'adresse, le bus des données est lui aussi constitué d'un champ de bit selon la même formulation.

Les opérateurs arithmétiques :

Une fois que vos données sont dans des registres, alors les opérateurs de calcul peuvent entrer en jeux.
Ils sont au nombre de quatre plus les opérations trigonométriques et logarithmiques.
Selon le cas ces opérations s'appliquent à des nombres entiers ou des nombres flottants (avec une virgule) et dans ce cas ces registres disposent aussi d'un exposant de dix, alors un certain nombre de bits est attribué à la mantisse ou à l'exposant.

Les opérateurs de comparaison :

Quand on adresse une mémoire pour la charger dans un registre les drapeaux d'état se positionne.
Si le contenue du registre qui viens d'être attribué est égal à zéro alors le «flag» Z se positionne à 1, l'opération Nand par exemple mais plutôt Nor permet avec un brochage adéquat, de faire ce complément.
Le test de ce drapeau permet d'effectuer un saut si il est vrai comme avec le mnémonique Jump If Zéro.

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